Tuesday, July 26, 2011

Bulletin du hockey féminin du Lac St-Louis – Juillet 2011


Bulletin du hockey féminin du Lac St-Louis – Juillet 2011
Les filles réunies au Hockey Féminin
Le 5 juin 2010, Hockey Québec a réuni tous les directeurs régionaux du hockey féminin à travers la province et a étudié le sujet du hockey féminin. D’autres participants intéressés au sujet, et des entraîneurs des niveaux collégial et universitaire ont participés aussi à la journée.
Maintes discussions ont eu lieu, visant surtout les points suivants : l’accès au jeu, le développement d’arbitres et entraîneurs féminins, et bien sûr les programmes de simple et double lettres.
Tous les propos ont été notés et utilisés pour l’élaboration du plan de développement 2011-2013. Ce plan de développement a été présenté aux directeurs régionaux du hockey féminin le 4 juin 2011.
Avec le plan de développement en place, une liste de tâches établies avec des échéanciers et des objectifs fixés, la direction du programme de hockey féminin au Lac Saint-Louis a demandé au Conseil d'administration à adopter une résolution à déplacer toutes les filles du hockey masculin au hockey féminin à l'exception des filles qui pourraient jouer au plus haut niveau (Atome « BB », Peewee « AA», Bantam "AA", ou Midget "AA" / Midget Espoir).
La région du Lac St-Louis est alors la deuxième région au Québec ayant adopté une résolution d’une telle nature; la région du Richelieu a adopté une résolution semblable en avril 2011.
Le résultat est que parmi les 393 filles jouant au hockey dans la division masculine en 2010-2011, selon leur niveau et catégorie, il n’y aurait que 9 filles jouant dans la division masculine.
Plan de développement 2011-2013
Une partie intégrale du plan est la variété des disciplines offertes.
Au hockey masculin, il y a l’apprentissage, le loisir, la compétition et l’excellence.
Le hockey féminin retrouve les mêmes disciplines. L’apprentissage comprend les niveaux de pré-novice, novice et atome; la discipline de loisir comprend les programmes simple lettre offerts des niveaux Atome à Junior; la compétition au hockey féminin est limitée aux niveaux Peewee et Bantam AA, tandis que le Midget AA fait partie du programme d’excellence qui comprend aussi le hockey au Cégep, U18, U22 et le programme National Canadien.
Une nouvelle adjonction au plan de développement par Hockey Québec est le début des équipes U14 et U16. Ces équipes sont formées pour attirer et découvrir les joueuses talentueuses ayant moins de 16 ans; et pour faire connaître à ce groupe le programme d’excellence et d’entraînement de haute performance. Le but est de développer ces joueuses pour améliorer le calibre du hockey féminin, et les préparer davantage pour le niveau de compétition supérieur requis pour jouer pour l’équipe U18.
Les équipes U14 et U16 sont des résultats directs du succès connu en Alberta aux Jeux du Canada. L’Alberta a remporté la médaille d’or en février 2011. Ils avaient commencé la préparation de leurs joueuses dès l’âge de 12 ans, et ont continué jusqu’au Jeux du Canada quand ces filles avaient 16 ou 17 ans.
Durant la première semaine de juillet, 66 filles de la province ont été invitées pour participer au camp U16. Il y avait 9 filles de la région du Lac St-Louis. Trois de ces 66 filles ont été promues au camp U18 suite à leur participation, et 2 de celles provenaient du Lac St-Louis, dont Samantha Rhainds et Julia Yetman.
Pour résumer, l’apprentissage dure 5 ans, durant laquelle période on établit les compétences de base. La formule loisir est disponible tout le long de la carrière d’une joueuse, soit d’Atome à Junior. Le niveau compétition dure 4 ans et permet à la joueuse de perfectionner ses compétences, et de commencer à comprendre les exigences du niveau d’excellence qui suit. L’apprentissage des joueuses devrait suivre un programme standard pour la province.
Pour certains, ce plan de développement peut paraître bien fixé sur les joueuses élites. C’est bien évidemment une priorité pour Hockey Québec, puisque le Québec compte toujours une bonne proportion de l’équipe médaillée d’or aux Olympiades. Cette réussite n’est pas un hasard, mais le résultat d’une planification bien pensée.
À cette fin, certains éléments sont de rigueur. Les filles doivent avoir la possibilité d’avoir des entraîneurs avec les niveaux de perfectionnement adéquats, un temps de pratique régulier sur glace et un conditionnement physique hors glace, et tout ceci pour permettre une force physique, une agilité, une mobilité et un conditionnement hors pair pour permettre une bonne compétition.
Ceci est la réalité pour toutes les joueuses du niveau MAGH au niveau de l’excellence.
Développement athlétique à long terme (DALT)
En 2007, toutes les nations participant aux sports olympiens ont adopté un programme de DALT, pour les sports qui requièrent un développement à plus long terme. Nous avons tous vu les médaillées d’or en gymnastique pour les participantes de 14 ans; il faut un peu plus long pour développer à un tel niveau au hockey.
Le conditionnement physique hors glace fait maintenant partie intégrale du développement de toutes les équipes au niveau double lettre.
Il faudra également un programme standardisé pour les équipes au niveau simple lettre, combinant la pratique sur glace et le conditionnement hors glace pour continuer le développement de ces joueuses.
Mythe éclaté
Par le passé, un nombre important de filles ont choisi de jouer au hockey au niveau loisir dans le programme hockey masculin, au lieu de jouer au niveau compétition « AA » dans le cadre du hockey féminin, croyant que le développement serait meilleur.
Ceci est un mythe, tout particulièrement si votre fille se prépare pour jouer au niveau excellence lors des années Midget et après.
Le niveau loisir au hockey masculin demeure du hockey loisir. Les entraîneurs pour ce niveau détiennent un certificat loisir, et n’offrent pas un programme de développement semblable au niveau compétition. Le temps attribué à la pratique sur glace est de beaucoup inférieur, parfois jusqu’à un tiers par rapport au niveau compétition.
Les entraîneurs au niveau « AA » sont obligés d’avoir un certificat Compétition 1 au minimum. Ce niveau d’entraînement est conçu pour les compétences requises au niveau compétition : soit la préparation pour les séances de pratique, l’utilisation de la glace, et le développement des compétences progressives dans un environnement compétitif.
Si vous cherchez à développer votre fille pour atteindre le niveau excellence, il est faux de croire que le niveau de loisir et le niveau de compétition pourraient avoir le même résultat, car les résultats seront différents…100%! Ces niveaux sont conçus pour des résultats différents.
Équilibre entres les garçons et les filles
Un des sujets faisant l’objet de fortes discussions lors de l’assemblé en juin 2010 et noté au plan de développement, fût l’accès au temps de glace qui est différent pour le hockey féminin et masculin.
Certaines organisations à l’intérieur du Lac St-Louis offrent un temps de glace moindre aux équipes féminines dans la catégorie simple lettre car ces équipes comptent moins de joueuses. Une équipe formée de 11 joueuses, selon les dirigeants de ces organisations, ne devraient pas avoir un temps de glace équivalent à une équipe masculine composée de 15 joueurs.
Je ne pense pas être d’accord avec cette logique. Nous savons tous par contre que c’est pratique courante à travers maintes organisations dans la province. Il y a des organisations qui ne suivent pas cette ligne de pensée, et loin d’une grande surprise pour moi, ce sont les mêmes organisations qui ont des programmes féminines connaissant beaucoup de succès. Leur succès se manifeste en ayant suffisamment de joueuses pour compléter trois équipes « AA », et au niveau simple lettre un plus grand nombre de victoires et plus de comparutions aux championnats régionaux.
Cette nouvelle résolution de placer les filles du côté hockey féminin, aura pour effet les résultats suivants. En premier lieu, l’accès au temps de glace sera régularisé pour les organisations attribuant la glace selon le nombre de joueurs. En deuxième temps, cela permettra un bassin plus profond de talent au hockey féminin qui aura comme effet pour réduire l’écart de talent à l’intérieur d’une même équipe; ceci est critique pour aider les entraîneurs d’une équipe à bien répondre aux besoins de toutes les joueuses, et les entraîneurs seront plus aptes à vouloir prendre une équipe. Le troisième avantage est que les joueuses s’épanouissent plus sur une équipe féminine avec des activités axées plus pour les filles, plutôt que d’être la seule fille sur l’équipe masculine.

Membres de l’équipe Canada ont joués au sein du hockey masculin
Le débat féminin vs masculin existe depuis longtemps, et on entend souvent que les médaillées d’or aux Olympiades pour le Canada ont joué pour des équipes masculines, et que c’est grâce à ce cheminement que ces joueuses ont atteint ce niveau d’excellence pour représenter le Canada et remporter ces médailles. C’est vrai, mais le sport a évolué depuis ce temps!
Catherine Ward, une joueuse du Lac St-Louis qui a remporté l’or aux Olympiades à Vancouver, a joué au hockey féminin tout au long de sa carrière. Non seulement elle a joué pour le Lac St-Louis, mais elle devenue la « star » au Cégep Dawson, a remporté le Championnat national avec les Martlets de McGill, et la saison dernière a joué pour l’université de Boston, pendant qu’elle étudiait pour sa maîtrise et a visité la Chine pour 12 semaines. Catherine est bien exceptionnelle…..certainement un modèle de rôle pour nos filles?
Rebecca Johnson, une co-équipière de Catherine de l’équipe Olympienne, a joué durant sa jeunesse pour les « Sudbury Lady Wolves » et alterne son temps de jeu entre l’équipe canadienne nationale et pour l’université de Cornell.
Bien que Caroline Ouellette, Sarah Vaillancourt et Kim St-Pierre ont toutes évoluées dans des programmes masculins et ceci a bien évidemment contribué à leur développement, le hockey féminin n’était pas aussi perfectionné à cette époque, en le comparant à l’état présent. Il n’y avait même pas de ligue « AA » dédiée pour les filles. Il n’y avait pas d’équipe nationale qui les attendait! Il faut se rappeler que Kim et Caroline sont des pionniers pour le hockey féminin! Elles ont participé à la première équipe Olympienne, en 1998 à Nagano. C’est elles qui ont formé l’équipe nationale que nous connaissons maintenant.
Aujourd’hui, avec les possibilités s’offrant aux filles dans le hockey, le retour de joueuses élites comme entraîneur et instructeur, le mentorat qui est offert par les « stars » des niveaux collégial et universitaire, le développement des filles au hockey féminin est à un niveau jamais connu!
Il y a très peu de formules ou méthodes qui ont été enseignées durant les années 1970 et 1980 qui demeurent dans le hockey à présent. Le sport a évolué! Le même est tout à fait vrai pour le hockey féminin.
La région du Lac St-Louis et le hockey féminin au Québec
Le Lac St-Louis compte 52 équipes féminines, un sommet dans la province. Comme leader, c’est notre responsabilité de montrer le chemin. Nous pouvons montrer à nos pairs comment le hockey féminin peut profiter d’un plan d’action quand nous le mettons dans nos priorités.
Non seulement nous avons le plus grand nombre d’équipes, mais notre contribution au niveau excellence est sans égal. Selon un rapport publié et distribué lors l’assemblé le 4 juin 2011, le Lac St-Louis a fourni plus de joueuses que toutes les autres régions. Parmi les équipes U18 depuis 2004-2005, 23,6% de ces joueuses provenaient du Lac St-Louis. La région en 2e rang pour cette statistique, est celle du Richelieu avec 17,9%.
À ce jour, 40 filles participent au camp U18 pour 2011-2012 et le Lac St-Louis détient 35% de la participation, ce qui exclut les 2 filles promues de l’équipe U16. Encore, le Richelieu se positionne au 2e rang avec 12,5% des joueuses.
Pour résumer, nous devons assumer notre responsabilité de faire accroître le développement du hockey féminin et augmenter le taux de succès de la province.
Horaire de sessions d’évaluation pour le « AA » du Lac St-Louis :
• 17 août – 17h00-18h30 Peewee Elites et Selects à Pointe-Claire 2
• 17 août – 18h30-20h00 Bantam Elites et Selects à Pointe-Claire 2
• 20 août – 11h30-13h30 Midget Elites, Selects et Kodiaks à DDO 3
• 20 août – 13h30-15h00 Bantam Elites et Selects à DDO 3
• 20 août – 15h00-16h30 Peewee Elites et Selects à DDO 3

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